BADIAGA
SPONGIA FLUVATIS
SPONGILLA LACUSTRIS
L'EPONGE DE FLEUVE
L'EPONGE DE LAC
L'EPONGE D'EAU DOUCE
Présentation de la substance homéopathique :
BADIAGA désigne l’éponge d’eau douce, animal primaire sans appareil génital (ni appareil génital masculin ni appareil génital féminin) ni appareil respiratoire de quelque forme que ce soit, ni même de mécanismes d’excrétion. Sans squelette, l’éponge est exclusivement composée d’un endoderme et d’un ectoderme. Elles se nourrissent essentiellement avec les bactéries, le plancton et les déchets d’algues. Leurs propriétés homéopathiques trouvent leur application dans les douleurs musculaires et crampes, et dans les douleurs diffuses du tégument (du derme, la couche profonde de la peau, on parle alors de douleur dermique, et de l’épiderme, la couche superficielle de la peau, on parle alors de douleur épidermique). Toutes ces sensations, et en particulier la douleur tégumentaire (épiderme et derme) sont aggravées par le contact avec les vêtements, le frottement des vêtements. Le sujet qui en souffre éprouve une grande sensibilité au froid avec impression d’avoir en permanence les extrémités gelées. Badiaga s’adresse aussi aux sujets dont les glandes endocrines sont enflées. Par extension de ces premiers symptômes, Badiaga s’adresse aussi aux patients atteints de paralysie progressive ou souffrant de la maladie de Basedow (attention, uniquement en accompagnement des traitements conventionnels).
Symptômes généraux :
- grande sensibilité des muscles, douleurs musculaires, spasmes musculaires au moindre effort, au réveil. Sensation de crampes au réveil, tiraillements hors de toute activité sportive. Fatigue musculaire. Stress musculaire
- Grande sensibilité du tégument, sensation de douleur permanente des téguments. L’épiderme et le derme sont douloureux. La peau, l’épiderme est cuisant, chauffée, douloureuse comme après un coup.
- Grande sensibilité de contact avec les vêtements. Le tégument est tellement sensible que le contact avec le vêtement peut rapidement devenir intolérable. Ce n’est pas une sensation de chaleur mais plus de frottements et de douleurs diffuses, de douleurs lancinantes, très difficiles à localiser, se déplaçant tout le temps, se généralisant par moment puis se focalisant quelques secondes sur un point précis avant de se généraliser à nouveau.
- Grande sensibilité au froid. Frilosité. Sujet frileux. Impression de froid extrême. Sensation d’avoir toujours froid. Les extrémités sont souvent glacées. Associé ou non à des problèmes circulatoires. Le froid aggrave les angoisses et les douleurs.
- Sensation de paralysie. Les mouvements sont lents, comme entravés, maladroits. Paralysie des membres inférieurs, de certaines articulations. Attention : toute crise de paralysie même brève doit impérativement vous inciter à consulter.
- Blépharospasme ou blepharospasme : spasmes des paupières, mouvements involontaires et nerveux des paupières entraînant leur fermeture. Spasmes des muscles commandant les paupières. Parfois associé au syndrome de Meige ou au syndrome de Brueghel (du peintre du même nom, premier connu à avoir souffert de syndrome) avec spasmes du muscles orbiculaires et spasmes nerveux au niveau de la mâchoire et du cou. Dans le cas de Badiaga, le blépharospasme affecte surtout la paupière supérieure gauche.
- Coryza avec écoulement nasal, démangeaisons à la base du nez avec inflammation des fosses nasales. Le coryza peut avoir différents déclencheurs, du simple rhume à la banale allergie saisonnière. Il peut être bénin ou entraîner une forte constriction nasale avec enrouement et larmoiements. Dans le cas qui nous intéresse, cette affection est toujours accompagnée de crise d’asthme, avec filet asthmatique et gêne respiratoire à l’inspiration comme à l’expiration.
- Douleurs oculaires, derrière les yeux, sensation de douleur derrière les globes oculaires, des muscles oculomoteurs, souvent lié au blépharospasme.
- Séborrhée (cheveux et ou peau grasse dû à l’excès de sécrétion de sébum), souvent sujet aux pellicules avec démangeaisons.
- Rhagades : maladie dermatologique présentant des crevasses ou des fissures de l’épiderme (notez l’importance de tout ce qui touche à l’épiderme pour la substance Badiaga), le plus souvent proches des orifices (bouche, anus, nez…). Elles peuvent prendre l’aspect de cicatrices et sont le plus souvent dues à une infection bactérienne ou à une crise de syphilis.
- Toux grasse et très humide, violente et subite avec expectoration et évacuation involontaire en jet par la bouche et les narines